Le langage poétique ne peut pas être, par conséquent, un sous-code. Il est le code infini ordonné, un système complémentaire de codes dont on peut isoler (par abstraction opératoire et en guise de démonstration d'un théorème) un langage usuel, un métalangage scientifique et tous les systèmes artificiels de signes - qui, tous, ne sont que des sous-ensembles de cet infini, extériorisant les règles de son ordre sur un espace restreint (leur puissance est moindre par rapport à celle du langage poétique qui leur est surjecté).