![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
Suiv.: Cas des poutresbarres et
Sup.: Les éléments finis élastiques
Préc.: 2.4 Cas des plaques
Index
Table des matières
Figure 2.5: La surface moyenne de la coque
Dans le cas où une dimension du domaine est
petite par rapport aux deux autres, si le
matériau est homogène isotrope et si les efforts
appliqués sont suffisamment faibles pour que
l'hypothèse des petites perturbations soit valable,
alors, le modèle tridimensionnel général, par
intégration sur l'épaisseur, donne un modèle bidimensionnel qui approche bien le problème. Dans le cas où la
surface moyenne est quelconque(
Par opposition avec le cas des plaques, voir ci-dessus.),
ce modèle est celui des coques. Plus précisément nous prendrons le modèle de coque de Koiter.
Soit
un ouvert borné de R² de frontière
. La surface moyenne
de
la coque est l'image dans R³ de l'ensemble
par une carte
:

L'épaisseur de la coque est définie par l'application:

La coque
est alors le sous-ensemble fermé de
défini par:

L'expression du tenseur des déformations de la coque se ramène en première approximation à l'évaluation des 2 tenseurs de surface suivant:


désignent les première et seconde formes fondamentales de la
surface moyenne S avant déformation et
ces
mêmes formes pour la configuration déformée, i.e.


on associe les vecteurs
du plan tangent définis par

par:

On désigne par
le champ de déplacement des points de la surface S et on pose
;
les trois fonctions
sont les inconnues du problème. On montre alors qu'il est possible d'exprimer les
tenseurs
et
introduits ci-dessus en fonction de
.
L'énergie de déformation de la coque associée à un champ de déplacement donné
de
la surface moyenne S s'écrit:

avec E le module de Young et
le coefficient de Poisson et


Le travail des forces extérieures s'écrit:

Trouver
dans l'espace


avec :

Ce problème peut être approché par des méthodes d'éléments finis conformes à l'aide du triangle d'Argyris de degré 5 (élément TRIA ARGC). L'implémentation est détaillée dans [Bernadou].