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Suiv.: Cas axisymétrique
Sup.: Les éléments finis élastiques
Préc.: Le problème de l'élasticité tridimensionnelle
Index
Table des matières
Figure: Présentation du problème
La modélisation en E.D.P. s'écrit comme:

avec
la densité du matériau,
la composante j de la normale unitaire extérieure à
,
les efforts surfaciques appliqués à
et
les efforts linéiques appliqués sur
,
le déplacement imposé sur
,
la condition initiale (t=0),
item
(u) le tenseur des déformations linéarisé
symétrique de Green Lagrange (hypothèses des petites déformations)

(u) le tenseur des contraintes
où
désigne le tenseur d'élasticité.
Ce tenseur vérifie les propriétés suivantes :

=0.),
lorsque le milieu continu est homogène isotrope,
la loi de comportement (loi de Hooke) s'écrit
en fonction des coefficients de Lamé
et
:

où
est le symbole de Kronecker.
Les coefficients de Lamé
et
sont reliés à E le module de Young et
le
coefficient de Poisson (cf 2.4)
De plus,
=0.
Ceci implique que
est non nul et s'exprime en fonction de
et
.
En particulier, dans le cas d'un matériau homogène isotrope, la loi de
comportement devient :
en posant
,
2.17 s'écrit :

Cette forme étant analogue à la précédente, le même traitement permet de résoudre les 2 problèmes.
Plusieurs formulations variationnelles à un ou plusieurs champs sont possibles.
Nous étudions ici uniquement la formulation en déplacement.
La formulation variationnelle en déplacement de ces 2 problèmes est formellement identique
à celle vue dans le cas de la dimension 3 (cf paragraphe 2.1.2)
avec ici
l'espace
défini comme :

Le but de ce paragraphe est d'indiquer la démarche suivie lors de l'implémentation d'un élément fini
pour calculer les quantités élémentaires
,
...
Le passage aux quantités élémentaires est identique au cas de la dimension 3 (cf paragraphe 2.1.3).
Dans tout ce qui suit, on considère le cas d'une formulation en déplacement sans contraintes initiales et/ou couplage thermoélastique. L'indice h est également ignoré. La variable d'espace (x,y) est désignée par x.
Le problème à résoudre s'écrit donc :

ou encore

Soient
,
, ...,
les
fonctions de base. On note


Alors,

la restriction à T de { u } et
la composante i des valeurs
de la fonction u aux noeuds de l'élément T. Ensuite, on note


De même, on exprime
en fonction de
et de
par

puis
s'écrivent

peut être exprimé en fonction de D u

On note [ D] la matrice ci-dessus, ainsi

en fonction de
:

avec pour matrice d'élasticité (donnée sous sa forme générale) :

Avec ces notations on peut calculer sur chaque élément T :
] la matrice élémentaire de masse,
] la matrice élémentaire de rigidité,
] le second membre élémentaire et
] les contraintes élémentaires
Pour obtenir le système à résoudre, il suffit de construire les matrices et seconds membres globaux (voir également le cas de la dimension 3 paragraphe 2.1.4).